et qui se manifeste essentiellement par des troubles nerveux). Il retourna dans sa ville natale de Tanabe, où il finit par se rétablir complètement.
Morihei Ueshiba s'engagea dans l'armée japonaise en 1903. Lorsque la guerre russo-japonaise éclata en 1904, il fut affecté près d'Osaka où il s'entraîna auprès de Masakatsu Nakai pour y apprendre le Jujutsu (technique de la souplesse), le sabre et la hallebarde de l'école Yagyu. ll fut envoyé en Mandchourie en 1905 et rentra au Japon en 1906.
Morihei Ueshiba s'installa dans l'île d'Hokkaido en 1912 où il rencontra en 1915 Sokaku Takeda du Daito-Ruy Aïkijujutsu. Morihei Ueshiba resta 8 ans dans l'île d'Hokkaido où sa fille Matsuko naquit en 1911, puis son premier fils en 1917 (celui-ci mourût en 1919). Son second fils, Kisshomaru Ueshiba, naquit en 1921.
En 1919, il fait la connaissance du Révérend DEGUCHI Onisaburo (Wanisaburo) (1871-1948), homme charismatique et dirigeant de la secte Omoto-kyo. Pour lui, cette rencontre va tout changer, car il avait conscience que, bien qu'il maîtrisât la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile.
À la mort de son père en janvier 1920, Morihei Ueshiba s'installa dans le temple de l'Omoto-Kyo à Ayabe dans la préfecture de Kyoto afin d'étudier sous la direction du Révérend Deguchi.
Dès 1935, Morihei Ueshiba transforma le Daito-Ryu Aïkijujutsu et créa un style nommé tout d'abord AïKIBUDO (harmonie de l'esprit par la voie martiale).
La guerre américano-japonaise ayant entraîné la mobilisation de plusieurs de ses élèves, Morihei Ueshiba se retira en 1942 dans sa ferme à Iwama (petit village situé à 100 km au Nord-Est de Tokyo dans la préfecture d'Ibaragi au Japon). C'est dans ce village paisible, loin du bruit de la ville et de la fureur de la guerre, qui l'avait rendu malade aussi bien physiquement que moralement, que Morihei Ueshiba perfectionna son art et approfondit l'étude du sabre et celle du bâton, appelées en Aïkido, Aïki-Ken et Aïki-Jo. Il considérait qu'il était fondamental de connaître le maniement de ces armes pour exécuter correctement les techniques à mains nues.
Son fils, Kisshomaru Ueshiba, prit alors la direction du dojo Kobukan. Le dojo fut fermé en 1946 par les Américains qui avaient interdit la pratique de tout art martial au Japon. Il fut réouvert en 1948 et prit le nom d'Aïkikai.
Morihei Ueshiba décéda le 26 avril 1969. Kisshomaru Ueshiba devint alors Doshu ("maître de la voie", le représentant suprême, techniquement et spirituellement) et prit la relève de son père. À la mort de Kisshomaru, le 4 janvier 1999, c'est son fils, Moriteru Ueshiba, qui est devenu le nouveau Doshu et le représentant officiel de l'Aïkido sur le plan international.
Après la mort de Morihei Ueshiba en 1969, Kisshomaru a endossé le rôle de “Dōshu”, littéralement « gardien de la voie ». Comme son père est le premier Dōshu, il est le second, et après sa mort en 1999, son fils Moriteru Ueshiba (né en 1951) est devenu le troisième Dōshu.
Kisshomaru Ueshiba a activement contribué à la diffusion et la vulgarisation de l’Aïkido dans le monde entier.
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Mitsuteru Ueshiba, né en 1980, est le troisième fils de l'actuel Doshu, Moriteru Ueshiba. |